La
ration de récupération a pour objectif de
:

Restaurer le niveau d'eau.
Regénérer les réserves minérales.
Reconstituer le
stock de réserve énergétique (notamment de
glycogène) qui a été entamé.
Eliminer les toxines
produites au cours de l'effort et combattre l'acidité.
Réparer
les tissus musculaires.
Perturbation
du comportement alimentaire après l'effort.
En
phase de récupération, le comportement alimentaire
du sportif est souvent perturbé.
-
Blocage de la sensation de faim. Il arrive que les perturbations
sont telles que le sportif doit attendre plusieurs heures avant
de manger un repas normal. ("Anorexie d’effort").
Le sportif grignote alors. La consommation de boissons de
l’effort avec des polymères de glucose pour compléter
les repas très maigre permettra de recharger, dans ce cas,
les batteries.
- On
note qu'après la compétition les athlètes vont
se tourner instinctivement vers des aliments lipidiques salés
ou protidiques et qu’ils auront parfois tendance à
délaisser à tort les glucides.
Immédiatement
après l'effort :
- La
consommation d'une boisson bicarbonnatée
neutralise les acides (notamment l'acide lactique).
- La
consommation d'une boisson glucidique,
composée d'un mélange de glucose et fructose,
légèrement sodée permettra la réhydratation
et la reconstitution du stock de glycogène. (Le fructose
facilitera la constitution du glycogène hépathique,
le glucose, la formation du glycogène musculaire).
La
consommation d'une boisson riche en hydrates de carbonne
permet de reconstituer 80 % du stock initial de glycogène.
En effet, le taux de synthèse du glycogène est trois
fois plus important lors des 4 premières heures que pour
les 8 h qui suivent.
- Un
léger apport de protéines digestes
peut s'avérer extremement bénéfique. Yaourt
à boire, milk shake vont fournir les acides aminés
nécessaires à la reconstitution des tissus.
Cet apport provoque de plus une élévation plus importatnte
de l'insuline . Ce qui a pour effet d'accélérer
l'assimilation des nutriments.
Après
30 à 60 minutes, la consommation d'un
aliment source de potassium comme les fruits
secs , les bananes peut s'avérer utile. Ces aliments
ont de surcroit l'avantage d'etre riches en glucides et sont alcalinisants.
Le
Premier repas :
Le
premier repas qui suit la compétition doit
etre pauvre en lipides, pauvre en protéines (choisissez
préférentiellement des protéines végétales)
et riche en hydrate de carbonne.
Après
l'effort, les besoins en acides aminés sont accrus. Une
restriction protidique a longtemps été conseillée
par les scientifiques dans la mesure ou l'on croyait que l'apport
en protéines provoquait une augmentation des déchets
azotés. Or ce n'est pas le cas dans la mesure ou les apports
ne dépassent pas les besoins liés à la synthèse.
On
évitera cependant les viandes, chairs animales qui présentent
un caractère acide et on privilégiera des sources
de protéines végétales: laitages, légumes
secs, soja.
La
consommation d'un mélange de protéines et glucides
avant le coucher favorise l'endormissement.
La
prise d'acides aminés ramifiés peut
étre envisagée pour rééquilibrer le
bilan azoté et diminuer les lésions musculaires.
Le
sportif devra éviter: les repas copieux (choucroutes), les
charcuteries (saucissons), la consommation de vaindes grasses, les
crèmes patissières. Il privilégiera fruits
et légumes, laitages, céréales, poissons.
La
consommation de levure de bière et le germe de blé
apportera un cocktail d'antioxydants (vitamine E, selenium,
zinc) qui permetront aux athlètes de lutter contre les radicaux
libres.
Les
repas suivants, le sportif mangera certainement un peu plus avec
le retour de l'appétit, pour parfaire son stock de glycogène.
Quelques
entorses au régime ne sont pas tragiques. |