De
nombreux cancers ont des origines alimentaires.
Certains
aliments et nutriments permettraient de diminuer le risque d'apparition
de certains cancers.
Les
prébiotiques:
favorisent le développement des bactéries bénéfiques
pour l'organisme au détriment de bactéries plus nocives.
Ces bactéries produiraient des Acides Gras Volatiles qui
ont une action positive sur l'intestin et le colon.
Les
fibres: Les fibres hydrosolubles dans le tube digestif,
constituent une sorte de gelée qui capte les substances nocives
et limite ainsi leur absorption. Les fibres insolubles permettent
d'augmenter le volume des selles et le nombre de selles. Elles diminuent
ainsi le temps de contact des substances nocives avec la paroi intestinale.
Ce qui diminue le risque de cancers du colon.
Les
phyto-œstrogènes interviennent
dans la régulation hormonale. Elles sont capables de se fixer
sur les récepteurs des hormones sexuelles féminines
et entrent ainsi en compétition avec elles. Elles peuvent
ainsi diminuer la concentration des mauvaises œstrogènes.
Les chercheurs pensent que les phytohormones jouent un rôle
protecteur et qu'elles diminuent le risque de certains cancers hormono
dépendants, notamment le cancer du sein. Elles diminueraient
de plus les effets néfastes de la ménopause: bouffée
de chaleur...Les isoflavones de soja sont certainement
celles les plus étudiées.
Les
vitamines et minéraux antioxydants:
En s'attaquant à l'ADN, les radicaux libres peuvent provoquer
des mutations dans nos gênes et entraîner le développement
de cellules cancéreuses. Les antioxydants apportés
par l'alimentation peuvent protéger l'organisme contre ses
agressions.
L'étude
française SU.VI.MAX, SUpplémentation VItaminique et
Minérale en AntioXydant a constitué l’une des
plus grandes études épidémiologiques jamais
réalisée dans le monde. Cette étude conclue
qu' un apport adéquat en vitamines et minéraux antioxydants
permet de réduire de 31 % le risque de cancers et de 37 %
le risque de mortalité, par rapport au groupe placebo.
Les
saponines stimulent
le système immunitaire afin qu'il puisse détecter
les cellules pré cancéreuses.
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