Le
cholestérol est une molécule indispensable à
l'organisme. Il joue un rôle important dans la
structure et la fluidité des membranes
de nos cellules. Il participe de plus à la synthèse
de certaines hormones. L'hypercholestérolémie c'est
à dire une teneur élevée en cholestérol
dans le sang favorise les maladies cardiovasculaires.
1/3
du cholestérol dans notre organisme est apporté
par l'alimentation. (jaune d'oeuf, cervelle, abats, beurre...).
La plus grande partie (2/3) est synthétisée
par le foie à partir des constituants de notre
organisme.
Une
teneur élevée en cholestérol totale dans
le sang ( > 2-3 g / l) est associée à un risque
plus élevé de maladies cardiovasculaires. Mais attention
nous ne sommes pas tous égaux; Les femmes notamment sont
protégées jusqu’à la ménopause...
Il
ne faut pas pour autant supprimer les sources de cholestérol
de notre alimentation. Une teneur en cholestérol faible
dans le sang (< 1.6 g / L), se traduit par des symptômes
très graves: hémorragies, cancers, dépression…
Il
n'y a en fait pas véritablement de "bon" ou de
"mauvais cholestérol", mais différents
transporteurs de cholestérol, les lipoprotéines
HDL et LDL.
Les
High Density Lipoprotéines (HDL),
sont des éboueurs: ils ramènent au foie le cholestérol
non utilisé par les cellules de l'organisme.
Les
Low Density Lipoprotéines (LDL),
livrent aux cellules du cholestérol. Les récepteurs
à LDL sont favorisés par œstrogène, sport
En
s'accumulant dans les parois artérielles, les LDL-cholestérol
provoquent une diminution des artères. Ils constituent des
plaques d’athéromes (dépôts lipidiques
qui encombrent nos artères).
Le
HDL Cholestérol est trois fois plus protecteur que n'est
dangereux le LDL cholestérol. Ainsi des individus
qui ont une teneur en HDL cholestérol proche de 0.4 g/L sont
moins en clin à avoir des problèmes cardiovasculaires.
Une
meilleure répartition des lipides dans l'alimentation.
En
mangeant gras on augmente le risque d'hypercholestérolémie
et par conséquent le risque de maladies cardiovasculaires.
Le risque dépend également du profil lipidique de
notre alimentation.
Les
lipides sont constitués de deux familles d'acides gras.
Les acides gras saturés (athérogène)
et les acides gras insaturés (protecteurs).
Les
acides gras saturés sont d'origine principalement
animale (le lard, les œufs, le beurre, les fromages, la viande).
Apportés en excès dans l'organisme, ils favorisent
la formation de dépôts lipidiques à l'intérieure
de nos artères (les plaques d'athérome). Ils
augmentent notamment le cholestérol totale, à
la fois le LDL cholestérol athérogène et le
HDL cholestérol protecteur.
Les
acides gras mono-insaturés, comme l'acide oléique
sont d'origine végétale et animale (ex : les huiles,
la viande de porc et ses dérivés). Ils ont la particularité
de faire diminuer le "mauvais" cholestérol
(LDL), sans modifier le "bon" cholestérol (HDL).
Les huiles de colza et d'olive sont particulièrement
riches en acide gras mono-insaturés.
Les
acides gras poly-insaturés (oméga 3 et oméga
6) sont présents en grande quantité dans les huiles
végétales et dans le poisson. Ils ne peuvent être
synthétisés par l'organisme et doivent donc être
apportés par notre alimentation. Ces acides gras, outre une
fonction énergétique secondaire, jouent un rôle
important dans l'architecture et la fluidité membranaire.
Ils contribuent à faire baisser le cholestérol
totale de l'organisme. Ils diminuent notamment le LDL-Cholesterol,
et consommé en excès le HDL cholestérol.
Il
est ainsi conseillé de remplacer les huiles saturés
: Palme, palmite, coprah, riches en AG saturés par des huiles
riches en acides gras insaturés.
Le
paradoxe français: malgré
une consommation élevée d'aliments gras, les français
présentent en comparaison aux USA, une mortalité par
infarctus de 2.5 fois moindre. Ce paradoxe serait attribué
entre autre à la consommation de vin. Les tannins du vin
auraient un effet anti-agrégant plaquettaire.
Les
fibres solubles constituent une sorte
de gelée qui capte les substances nocives et limite ainsi
leur absorption . Elles diminuent notamment l'absorption
du cholestérol. Elles favorise de plus l'élimination
des sels biliaires synthétisés par l'organisme à
base de cholestérol.
Les
antioxydants (vitamines C, E minéraux, caroténoïdes...)
freinent le développement
de l'arthériosclérose. Ils diminuent notamment le
phénomène d'agrégation plaquettaire.
En s'attaquant au transporteur LDL-cholestérol, les radicaux
libres modifient ses propriétés de fixation au récepteur
des cellules. La concentration de LDL cholestérol dans le
sang augmente alors jusqu'à former des plaques d'athéromes.
Ce qui peut conduire à l'obstruction d'une artère
et à l'arrêt cardiaque.
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